Les impôts permettent, par la solidarité,- de redistribuer la richesse et rendre accessibles de multiples services collectifs et d’intérêt général tels que, l’enseignement, les crèches, l’information, les soins de santé, la culture, les transports, la communication, la justice, etc.
- de réduire la pauvreté par les allocations sociales, d’investir dans le développement durable par la recherche et les services publics de qualité.
Pour ces raisons, contrairement à un discours néfaste trop largement répandu, nous pouvons être fiers de participer à une société démocratique de solidarité entre ses membres.
Cependant, pour que cette solidarité fonctionne de manière satisfaisante, il faudrait qu’elle soit justement répartie. Or, il faut reconnaître que nous sommes loin du compte* :
- les revenus du travail sont plus lourdement imposés que les autres types de revenus,
- la suppression des plus hauts niveaux d’imposition et les cadeaux fiscaux aux entreprises minent la progressivité de l’impôt,
- les précomptes immobiliers et impositions communales sont d’autant plus importants que l’on habite une commune pauvre,
- une part importante de fraude permet d’éluder une partie de ces contributions
- différents revenus tels que les plus-values des actions échappent à l’impôt,
- le secret bancaire fiscal, la faible taxation des revenus du capital et l’absence d’impôt sur la fortune font de la Belgique un des 72 paradis fiscaux du monde.