Raciste malgré moi

Ensemble, déconstruisons le racisme structurel !

  • Carnet de ressources

    Ce carnet de ressources spécifiques a été créé par les Chiroux - Centre culturel de Liège, via son outilthèque vivante pour une citoyenneté mondiale, ILO CITOYEN. ILO CITOYEN s’adresse aux enseignant·es et animateur·trices, encadrant·es qui souhaitent aborder des thématiques de citoyenneté mondiale avec les jeunes de 3 à 25 ans et avec les adultes. À l’aide d’une sélection d’albums, de livres et films documentaires, de dossiers, d’outils et de jeux pédagogiques, ILO CITOYEN vous propose des ressources actuelles et de qualité. Celles-ci sont toutes disponibles gratuitement dans le centre de prêt. Certain·es sont téléchargeables en ligne, dans ce cas nous l’avons indiqué.
    Cette bibliographie, sur le thème du racisme systémique, a été réalisée en collaboration avec l’ASBL BePax dans le cadre de Mix’te tes idées, un projet Promotion de la Citoyenneté et de l’Interculturalité soutenu par la Fédération Wallonie Bruxelles.

    Pour lire/télécharger le carnet, cliquez ici

  • Guide de l'animateur-rice

    Ce manuel a pour objectif d’outiller les animateur.rice.s et formateur.rice.s afin de faciliter leur émancipation ainsi que celle de leur public face à la problématique du racisme structurel. Compte tenu de la complexité de la thématique, nous avons structuré ce manuel en deux parties au départ des quatre axes de la pédagogie émancipatrice, à savoir : Partie I : se situer et se déplacer Partie II :  s’allier et s’engager

    Télécharger : Partie I : Se situer et se déplacer     -     Partie II : S'allier et s'engager

Image dcor de profilCampagne 2020

La Sécurité Sociale nous protège, protégeons-là !

Si vous êtes connectés aux réseaux sociaux, vous avez sans doute vu passer "La Sécurité sociale nous protège, protégeons là". Il s'agit de la campagne du CIEP, mise en place avec l'ensemble des organisations constitutives du MOC: Equipes Populaires, Vie Féminine, JOC, CSC et MC, WSM pour mettre en avant l'importance d'une sécurité sociale forte, solidaire, correctement financée pour faire face aux crises. 

Présentation de la campagne de la campagne

Revendications 

Outils

Où sont les bénéficiaires de la sécurité sociale ? Le jeu

La campagne en action

La campagne dans les médias

La campagne dans nos revues

Pour poursuivre la réflexion

Présentation de la campagne


GifAnime AfficheSecu renforcons la v8A2 1La sécurité sociale : notre meilleure protection face aux crises ! Renforçons-la !
 

Alors qu’elle fête ses 75 ans, force est de constater que si la « sécu » nous a bien protégés des aléas de la vie ainsi que de la crise que nous vivons actuellement, elle pourrait être renforcée dans son financement, mais aussi élargie dans ses prestations. En effet, seule une sécurité sociale forte et correctement financée est à même de répondre aux besoins de la population et de pouvoir assurer, comme le souhaitaient ses initiateurs, un revenu de remplacement en cas de maladie, d’accident, d’incapacité de travail, des allocations familiales, des congés payés et des vacances annuelles, des allocations de chômage et des pensions décentes. L’importance de cette couverture sociale a été mise en avant par la crise sanitaire que nous traversons depuis mars. Accès à des soins de santé de qualité pour les personnes malades, allocations de remplacement pour les personnes en chômage temporaire, congés parentaux étendus pour certains parents confrontés à la fermeture des écoles et des crèches, droit passerelle pour les indépendant.e.s, reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle... autant de  dispositions qui ont soutenu et protégé  les  citoyen.ne.s pour qu’il.elle.s puissent faire face à cette crise sanitaire d’une ampleur sans précédent. Sans notre sécurité sociale, ces mesures n’auraient pas pu être mises en place et il aurait été nettement plus difficile d’affronter la COVID-19. 

Mais si notre sécurité sociale a permis de limiter les dégâts, contrairement à d’autres pays où la protection sociale n’est pas garantie, elle n’en a pas moins des failles. Les besoins de la population sont bien plus larges que ceux qui sont couverts par notre système actuel et notamment ceux des plus fragiles (travailleurs et travailleuses précaires, femmes vivant avec une allocation ou une pension trop basse, personnes sans-papiers, jobistes, faux indépendants, etc.). Le confinement et la recrudescence de la précarité a mis à nu l’insécurité alimentaire d’une grande partie de la population (et le recours à l’aide alimentaire qui en découle), ainsi que les problématiques liées à la mobilité ou au coût du logement. Elle a également mis en lumière les inégalités de genre et le fait que loin d’améliorer la répartition des tâches, la question des violences ou, de manière globale, l’égalité entre les femmes et les hommes, le confinement les a plutôt exacerbés. Les protections fournies par notre système de sécurité sociale peuvent et doivent donc encore être renforcées ! Cela passe inévitablement par un refinancement de la sécurité sociale afin qu’elle puisse faire face à nouveau à des chocs comme celui de la pandémie mais aussi garantir une protection à chacun.e d’entre nous, dont les plus fragiles. C’est pourquoi une revalorisation et un ré-investissement de la sécurité sociale nous semblent indispensables : c’est notre meilleure protection face aux crises, renforçons-la ! 

Objectifs de la campagne 

La campagne poursuit plusieurs objectifs : 

  • Faire s’approprier par le grand public les fondements de la sécurité sociale, à savoir ses branches, mais aussi et surtout ses enjeux, son financement, ses forces et ses faiblesses, en partant notamment de l’exemple de la crise sanitaire vécue avec la Covid-19, mais pas uniquement.  
  • Montrer que ces crises n'affectent pas tout le monde de la même manière et qu'il s'agit d'une question de "droits" : publics fragilisés et rapports de domination (travailleur.euse.s précaires, femmes, sans-papiers, extensions de droits à d'autres catégories comme les jobistes, les faux indépendants, etc.). Il faut que la sécurité sociale inclue toutes les personnes aujourd’hui oubliées (et qui l’ont été durant la crise), ici et ailleurs dans le monde, en démontrant l’aspect universel de la protection sociale et l’existence de cadres internationaux pour la promouvoir. 
  • Démontrer l'importance de politiques et systèmes de santé publique «résilients», c'est-à-dire qui peuvent assumer leurs missions et survivre face aux chocs. 

Les revendications de campagne

La sécurité sociale nous protège, protégeons-la : les revendications de campagne

Suppression du statut de cohabitant.e

En chômage comme en invalidité, une personne cohabitant avec quelqu’un qui perçoit une rémunération ou une allocation, au-delà d’un certain seuil de revenu, touche une allocation réduite par rapport à une personne isolée. Alors qu’elle a cotisé suivant les mêmes règles. Le coût supplémentaire de vivre seul.e n’en est pas la raison principale mais bien le fait que l’on compte sur la solidarité des cohabitant.e.s, en couple ou non, quitte à créer une dépendance, afin de limiter les dépenses de l’assurance sociale. Cela incite à la fraude domiciliaire, qui fait l’objet de contrôles suspicieux désobligeants. Ou les conduit à renoncer à cohabiter. Supprimer le statut de cohabitant.e est la manière la plus simple de mettre fin à cette réduction de droits appauvrissante et à ses conséquences, de respecter l’autonomie et la dignité des allocataires ainsi que les cohabitations amicales solidaires. [1]

Relèvement des minima sociaux

Par rapport au salaire perdu, les pensions du régime salarié sont trop basses. Et les pensions complémentaires inaccessibles à beaucoup et très inégalitaires. Quant au niveau des allocations, il n’assure pas une sécurité financière suffisante. Certaines sont encore en dessous du seuil de pauvreté. Des minimas décents ne sont pas garantis à tous et toutes (petites carrières, emplois à temps partiel). Leurs conditions d’accès et leurs montants doivent être améliorés en maintenant un écart par rapport à l’assistance sociale[2]. Augmenter substantiellement les minima est certes une priorité mais il faudrait relever la couverture sociale de l’ensemble des allocataires et des pensionné.e.s. Et un relèvement des bas salaires, notamment par la hausse du salaire minimum, améliorerait aussi nombre d’allocations les plus faibles.

Suppression des dispositifs et mesures conduisant à pénaliser les chômeur.euse.s

L’épidémie a révélé notre interdépendance et mis en lumière les inégalités et les marginalisations. La stigmatisation, la culpabilisation et la double pénalisation des chômeur.euse.s et des requérant.e.s à l’aide sociale sont apparues encore plus insupportables. Car la crise sanitaire a montré combien un problème collectif, comme un haut niveau de chômage, devait être résolu par la collectivité. Aussi, les critères du contrôle de la disponibilité doivent être réformés et les suspensions éventuelles écourtées. La dégressivité des allocations doit être supprimée ainsi que la limitation de l’octroi de l’allocation d’insertion à trois ans. Et la dignité des assuré.e.s sociaux.ales confronté.e.s au chômage et des personnes dans le besoin doit être respectée, tant à travers leur accompagnement que lors des contrôles.

Retour à 65 ans pour l’âge légal de la pension avec des aménagements de fin de carrière

Le recul à 67 ans de l’âge légal de la retraite est une mesure d’allongement des carrières très symbolique mais la moins efficace, car beaucoup de travailleur.euse.s se retrouveront avant cet âge au chômage ou en invalidité, avec une santé durablement détériorée. Des formules d’aménagement des fins de carrière et notamment de réduction du temps de travail et de pension anticipée, doivent permettre de s’adapter à la situation de chacun.e. Leurs conditions, de carrière et d’âge notamment, doivent être révisées pour les rendre à nouveau plus accessibles.

Anticipation et réinvestissement dans notre système de santé

Notre système de santé doit dorénavant mieux anticiper les risques épidémiques (vigilance, planification, réserves de matériel et de médicaments) et augmenter son adaptabilité en cas de choc sanitaire, y compris par une coopération européenne renforcée. Le personnel de la santé qui a affronté la crise sanitaire avec tant de courage et d’humanité a besoin de jours de repos suffisants et mérite l’octroi de primes de compensation. Mais la crise a mis davantage en évidence le besoin préexistant en personnel soignant qu’il faudra combler tout en améliorant ses conditions de travail. Un réinvestissement dans notre système de santé qui doit inclure une vraie politique de santé publique donnant plus de place à la prévention est nécessaire.

Un seul moyen, le refinancement de la sécurité sociale

La crise a aussi mis le doigt sur des failles de notre sécurité sociale dont il s’agit d’améliorer les couvertures sociales et de les étendre aux personnes qui ne sont pas ou sont insuffisamment couvertes. Ainsi, l’ensemble de ces revendications exige un refinancement dont voici les pistes que nous défendons.

Traitée de « charge sociale » pendant des années, le moment est venu de réhabiliter la cotisation sociale. La cotisation dite « patronale », tout comme la cotisation « personnelle » retirée du salaire brut, fait partie de la rémunération du travail. Aussi, réduire les cotisations « patronales » revient à réduire le salaire et sa contribution à financer la sécurité sociale. Sans effet suffisant sur l’emploi, c’est du gaspillage de nos salaires. Aussi faut-il :

  • moins de réductions de cotisations, mais qui ont plus d’effet sur l’emploi, ce qui permet de récupérer des cotisations pour financer la sécurité sociale (notamment en relevant le taux des cotisations patronales abaissé par le  « tax shift » du Gouvernement Michel),
  • instaurer une cotisation sociale « généralisée », c’est-à-dire qui porte sur l’ensemble des revenus des particuliers (sauf les bas revenus) et sur les résultats des entreprises, et qui serve surtout à financer des améliorations de la sécurité sociale,
  • supprimer le blocage des salaires pour que les syndicats puissent négocier ce qui doit revenir aux travailleurs et travailleuses et pour que les hausses des salaires se traduisent par plus de recettes de cotisations pour la sécurité sociale.

Des réformes fiscales doivent rendre la fiscalité plus juste et alimenter une subsidiation suffisante de la sécurité sociale, qui compense intégralement les baisses de cotisations du tax shift et lui garantit d’être en équilibre.

[1] Dans l’aide sociale, la différence de montant du revenu d’intégration sociale entre cohabitant.e et personne seule et la réduction de ce montant suivant les ressources du/de la partenaire de couple (non bénéficiaire du RIS) cause les mêmes effets pervers qu’il faudrait supprimer en changeant la législation.

[2] Les minima des régimes d’aide sociale doivent toutefois être portés à un niveau de vie décent tenant compte de la composition familiale (dans ce cas certainement au-delà du seuil de pauvreté de 1115 euros par mois pour une personne seule). Quant à la pension minimum, elle pourrait se référer à 90% du salaire minimal garanti, pour une carrière complète (ce qui représenterait quelque 1500 euros par mois).

Outils de la campagne

Les outils de campagne

Pour accompagner cette campagne, deux “outils” ont été développés. 

Le premier est un “dossier de campagne” (Version interactive - dossier à imprimer), qui reprend une explication succincte des différentes branches de la sécurité sociale, les revendications portées en mouvement, un article de chaque organisation illustrant un aspect de la sécurité sociale qu’elles souhaitent mettre en avant, une liste d’outils pouvant être utilisés lors d’animations ou d’activité. Enfin, un “manuel de l’animateur” donne des pistes ainsi que les solutions au jeu proposé dans le deuxième outil: le dépliant. 

Dans ce “dépliant” (un A3 recto verso plié au format carte postale), figurent une brève explication de ce qu’est la sécurité sociale pour nous, ainsi que les revendications de campagne. Au verso figure un jeu, “Où sont les bénéficiaires de la sécu?”, dont l’objectif est de montrer aux “joueurs” que dans notre grande majorité nous bénéficions, à l’un ou l’autre moment de notre vie, des prestations de la sécurité sociale, tout en pointant que certaines catégories sont exclues de ces prestations.  

Les outils de communications et supports visuels

Gif animés

Ceux-ci sont à télécharger sur : Campagne Sécurité sociale - Visuels et Documents

Ceux-ci sont à télécharger sur : Campagne Sécurité sociale - Visuels et Documents

 GifAnime AfficheSecu slogan battant v8B2  GifAnime AfficheSecu renforcons la v8A2 1  GifAnime AfficheSecu v8A2 merci la solidarite 3
 GifAnimé_AfficheSecu_ slogan battant v8B2 GifAnimé_AfficheSecu_renforçons la v8A2-1  GifAnimé_AfficheSecu_v8A2 merci la solidarité-3 
GifAnime AfficheSecu v8A2 prenons soin delle 2 GifAnime AfficheSecu v8A2 restons solidaires 4  
GifAnimé_AfficheSecu_v8A2 prenons soin delle-2 GifAnimé_AfficheSecu_v8A2 restons solidaires-4  

Affiche de la campagne

AfficheSecu OK

 

AfficheSécu - Image

AfficheSécu - Pdf


 

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Securitesociale StatiquesSecuritesociale Facebook Couv2B Anime 

Sécuritesociale Animé

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 Décor de profil PostFbSecu  PostFbSecuCarré PostFbSeculogos

Teasers de campagne

 1 nee en44  2 sept branches  3 collective et solidaire  4 amortisseur et ressort
       
 5 investissement et pas un cout  6 protege des crises  7 accessible a toutes et tous  8 bien commun
       
 9 financable  10 protege les plus faibles  11 droit universel  
       

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Secu2020_textes_fb

Où sont les bénéficiaires de la sécurité sociale? Le jeu

Quelques pistes d’animation du jeu

Objectifs :

Sensibiliser aux principes généraux de la sécurité sociale, aux 7 branches qui la composent et à leurs impacts concrets dans la vie de chaque citoyen.ne

Porter l’attention sur le fait que certains groupes sont exclus de la sécurité sociale

Relayer les revendications de la campagne sur différents aspects de la sécurité sociale

Public cible : le grand public, ayant a priori peu de connaissances sur la sécurité sociale mais également les groupes locaux ou en formation.

Composition de l’outil : Dépliant

  • Les principes de la sécurité sociale sous forme de mots-clés
  • Les revendications de la campagne 2020
  • Un jeu « Où sont les bénéficiaires de la sécurité sociale ».

Possibilités d’animation :

En rue, dans l’espace public

Cet outil se veut ludique et pratique pour aborder les passant.e.s au sein d’un espace public. Il peut se dérouler en 2 ou 3 temps :

  • Accrochez les personnes grâce au côté ludique du jeu : « Voulez-vous nous aider à retrouver les bénéficiaires de la sécurité sociale dans ce dessin ? Connaissez-vous le jeu « où est Charlie ? », ceci en est une version sur la sécurité sociale. »
  • Laissez un temps de découverte et de recherche des personnages à la personne. Ceci peut se faire sur place ou plus tard chez elle. Le lien vers la page internet de la campagne permet à la personne d’être autonome.
  • Si la personne est restée proche de vous, entamez alors un échange avec ceux et celles qui le souhaitent pour expliquer la campagne 2020 et les revendications portées par le MOC.

Avec des groupes lors d’animation

Cet outil est aussi utilisable lors d’animation avec des groupes.

  • Demandez aux participant.e.s de citer les différents piliers/aspects de la sécurité sociale au sein de leur vie. Notez les réponses, sans les commenter, sur un tableau.
  • Distribuez par groupe de 2 ou 3 un dépliant, et demandez à chaque groupe de trouver les personnages bénéficiaires de la sécurité sociale.
  • En grand groupe, demandez d’abord aux participant.e.s si des choses les ont surpris.es, notamment par rapport à la liste réalisée au début de l’animation.
  • Passez chaque question en revue et :
    • Partagez les réponses pour ceux et celles qui ne les auraient pas trouvées. Il se peut que les participant.e.s trouvent d’autres réponses que celles qui sont prévues
    • Ecoutez l’audio pour en apprendre plus sur les personnages et les piliers de la sécurité sociale
    • Proposez aux personnes de réagir sur les vécus partagés.
  • Reprenez brièvement les 7 piliers de la sécurité sociale (voir l’article « un bien collectif qui nous change la vie »).
  • Demandez ensuite à chaque sous-groupe de se réunir à nouveau et de lister, selon eux.elles, 5 revendications pour améliorer la sécurité sociale.
  • Chaque groupe vient présenter ses revendications. Faites le lien avec les revendications de la campagne 2020.

D’autres possibilités d’animation existent : à vous de jouer !

Manuel d’animation du jeu (pdf)

Pour les solutions du jeu, c'est par ici 

La campagne en action

La campagne en actions 

  • Une action symbolique pour mettre en avant les interconnexions entre ici et ailleurs, autour de la sécurité sociale qui sera organisée en décembre . Plus d’infos à venir
  • De multiples activités organisées dans chaque fédération autour de ce thème : animations dans des groupes, distribution de dépliants, ciné-débat, visites guidées, actions symboliques dans l’espace public, etc. L’agenda de ces activités est disponible sur le site de la campagne. 

Pour être tenus au courant de ces activités,n'hésitez pas à consulter la page Facebook qui relaye la campagne, avec de nombreuses références à des articles, vidéos, etc : https://www.facebook.com/protegeonslasecusociale/

Activités organisées par le CIEP :

Deux midi-débats : le vendredi 30 octobre 2020 et le lundi 16 novembre 2020 de 12h15 à 14h00 - Invitation

Inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lieu : Aula, Aéropolis II, Avenue Urbain Britsiers, 5 à 1030 Bruxelles

DEUX midi dbats pour comprendre des enjeux de la protection sociale ici et ailleurs

La campagne dans les médias

La sécurité sociale notre meilleure protection face aux crises, renforçons-là !

Accès à des soins de santé de qualité pour les personnes malades, allocations de remplacement pour les personnes en chômage temporaire, congé parental étendu pour certains parents confrontés à la fermeture des écoles et des crèches, droit passerelle pour les indépendant·e·s, reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle... Voici quelques-unes des dispositions qui ont soutenu et protégé les citoyen·ne·s pour qu’ils·elles puissent faire face à cette crise sanitaire d’une ampleur sans précédent. Sans notre sécurité sociale, il aurait été nettement plus difficile de l’affronter...

Pour lire l'intégralité du Communiqué de presse : Secu2020_CP*

La campagne dans nos revues
La sécurité sociale, notre meilleure protection face à la crise. Renforçons-là ! Esperluette 105 (Juillet/Août/Septembre 2020) - Pages 4 à 10

 

Pour poursuivre la réflexion

Vous trouverez ci-dessous une liste d’outils et de références utiles pour approfondir la réflexion

Liste sélective d’outils pertinents sur le thème 

  • Mallette protection sociale du CNCD, et plus particulièrement les outils suivants :  
  • Afficho-langage - Solidarité Mondiale: jeu d’affiches retraçant les combats en Belgique pour différents aspects de la sécurité sociale (congés payés, pensions, salaires, etc.). 
  • Social poursuit- Solidarité Mondiale: jeu de table sous forme de trivial pursuit. 
  • Modes d’emploi - Oxfam MdM: jeu où chaque personne incarne un individu dans le monde à qui il arrive des événements et qui doit faire des choix (selon le mode “le livre dont tu es le héros”). 
  • Le jeu en ligne “secuwars”: www.secuwars.be réalisé par les Equipes Populaires et le CIEP en 2017. 
  • Le jeu de plateau “Carrièropolly : Comment conserver ses droits tout au long de sa carrière ?” réalisé par les Femmes CSC en 2014 et mis à jour en 2020. Pour vous le procurer, contactez … ? 
  • Un jeu de plateau coopératif, La sécurité sociale, réalisé par les Jeunes CSC en février 2020, qui a pour objectif d’identifier et de comprendre les 7 branches de la sécurité sociale mais aussi de mieux cerner les implications d’un monde sans sécurité sociale (1 plateau = 7 joueurs). Pour vous le procurer, contactez... ? 
  • Différents powerpoints d’information sont disponibles : 
  • Frédéric Triest, La sécurité sociale en Belgique, FEC, janvier 2020. Ce powerpoint est présenté à la formation de base (militant.e.s, permanent.e.s, membres du personnel de la CSC) et aborde les origines, le fonctionnement et les défis de la sécurité sociale (durée optimale : 2h30) 
  • Frédéric Triest, Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous, FEC, février 2020. Ce powerpoint est consacré au financement de la sécu et ses enjeux, présenté pour le CWBJ des Jeunes CSC. 
  • Cécile Cornet, questions pour un débat. Comprendre et défendre la sécurité sociale, FEC, octobre 2016. Cette animation autour de 9 questions concernant des enjeux de la sécurité sociale, construite sur base d’1 PPT (56 slides) et de divers supports pédagogiques (articles, vidéos, graphiques, etc.), est présentée à la formation Tronc Commun 2016-2017 des nouveaux.elles délégué.e.s sur la sécurité sociale. Les questions concernent les enjeux suivants : la pauvreté, la remise au travail des malades, coupes budgétaires dans l’assurance chômage, le dumping social, l’importance des cotisations comme part du salaire socialisée, le financement de la sécu au regard de son impact sur les citoyen.ne.s, la régionalisation, l’avenir des pensions, etc. 

Pour vous procurer ces powerpoints, contactez le CIEP communautaire ou directement les personnes concernées. 



L'Esperluette

Esperluette n°103- Janvier/Février/Mars 2020

Des savoirs populaires à l'action collective - Questionnements autour des savoirs populaires
Qu’est-ce qu’un savoir populaire ? Plutôt que définir ce qu’est un savoir populaire, il me semble intéressant de comprendre son apparition. À un certain moment de l’histoire de l’Occident, vers le XVIe siècle, une rupture s’est produite à partir de laquelle un savoir, pour être reconnu comme vrai et efficace, doit être nécessairement valable partout et pour tous.tes, formalisé de manière abstraite. La contrepartie de ceci est que lorsqu’un savoir est situé, local, formulé avec des images, lorsqu’il fonctionne dans des groupes minoritaires, il sera systématiquement attaqué et dévalorisé. Le savoir produit par les gens pour agir dans leur vie est contesté, transformé par le discours dominant en superstition, croyance, savoir non valable. Le sens commun devient ainsi l’ennemi du savoir : toutes sortes de dispositifs sont mis en place pour montrer aux gens que ce qu’ils savent est en fait une illusion dangereuse, sans lien avec le réel, que le vrai savoir est celui du professeur, du théologien, un peu plus tard celui de l’ingénieur.e, de l’économiste, du médecin, du.de la sociologue... D’une certaine manière, on peut affirmer que les savoirs populaires sont ceux qui mobilisent le sens commun. Non pas qui s’en servent ou qui l’étudient, mais qui sont produits en interaction avec un sens commun vivant, mouvant.
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Des savoirs populaires à l'action collective -Retour de l'enquête ouvrière au MOC-Bruxelles
Enquête ouvrière, enquête militante… Différentes appellations pour une démarche qui vise la création du savoir social issu d’expériences vécues par tout un chacun et le soutien de l’émergence de l’action politique. Revenons sur ce procédé d’enquête que le MOC-Bruxelles a choisi de se réapproprier pour sa campagne sur la précarité en région bruxelloise.
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Des savoirs populaires à l'action collective - Voir, juger, agir : elles l'ont fait en GRAND
Lancement d’une enquête, audition au Sénat, rédaction d’une étude, rencontres de sensibilisation des institutions, large couverture presse, campagne et actions dans l’espace public… Voici autant d’actions menées par une cinquantaine de jeunes femmes de Vie Féminine (VF) pour répondre au sexisme vécu par toutes. Laetitia Genin, coordinatrice de la « dynamique jeunes femmes » de VF, revient sur le processus d’Éducation permanente qui a porté ces actions.
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Petite Histoire/Grande Histoire pour transmettre une culture politique et militante
Comment « faire groupe  », créer du collectif ? Comment permettre l’émergence de toutes les expressions, de tous les savoirs dans un climat de confiance et d’égalité  ? Comment prendre conscience du contexte socio-politique qui nous a façonnés et nous façonne encore ? Comment développer et transmettre une culture politique et militante ? Développé par la SCOP Le Pavé (coopérative bretonne d’Éducation Populaire politique)1 , qui l’a diffusé largement, l’outil « Petite Histoire/Grande Histoire » travaille ces questions. Convaincues de sa pertinence, d’autres organisations en France et en Belgique s’en sont emparées et l’ont utilisé avec leurs publics2 . L’objectif de cette fiche est de faire découvrir cette méthode et son intérêt pour l’Éducation populaire et la formation d’adultes.
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Esperluette n° 104 – Avril/Mai/Juin 2020

Le Covid-19 à l'image d'une poupée russe des crises - La crise alimentaire, entre lobby politique et réalités de terrain
Dans cet article, nous allons décrire l’onde de choc subie par certain.e.s citoyen.ne.s dans le maintien de leurs moyens de subsistance, avec comme réponse la mise en route d’un circuit d’urgence de distribution de colis alimentaires. Cette expérience a mis en évidence la carence des mécanismes de prévention dans une société ayant tendance à regarder devant soi avec une logique de progrès basée sur la redistribution (de plus en plus limitée) des produits de la croissance économique et moins à prendre des mesures pour les plus vulnérables comme guide de référence en termes d’action publique.
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Hébergement de migrant.e.s en Wallonie picarde : l'impact du coronavirus!
« On ne peut pas accueillir toute la misère du monde et bla bla bla » … Cette vieille rengaine rocardienne travaillée à la sauce « désertion » est le grand classique du répertoire politique lorsque l’on milite pour un accueil digne des personnes étrangères en Belgique. Il a pourtant fallu passer outre pour obtenir des mesures politiques permettant aux migrant.e.s en transit en Wallonie picarde de se confiner en cette période de coronavirus. Le combat fut long, âpre et, surtout, il continue. La migration et l’accueil des personnes étrangères sont des thématiques dans lesquelles le CIEP Wapi s’investit considérablement, notamment à Mouscron, avec le Réseau Mouscron Terre d’accueil et à Tournai avec la Plateforme pour l’Interculturalité à Tournai (PIT). Créé en 2015 suite à l’ouverture du centre d’accueil pour demandeur.euse.s d’asile Le Refuge, ce réseau de citoyen.ne.s et d’associations favorise le vivre ensemble, l’accueil, et l’intégration de la personne étrangère à Mouscron ; il joue aussi un rôle d’information et de plaidoyer politique en lien avec l’actualité du droit des étranger.ère.s et du droit d’asile.
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S'aventurer dans les ateliers d'écriture en confinement
Se former en période de confinement ? Oui, c’est possible. Dès le début de la quarantaine, un processus de formation en atelier d’écriture a été mis en place avec l’équipe Animation du CIEP BW. Comment témoigner de notre vécu par rapport au confinement et la crise sanitaire ? Comment construire ensemble des savoirs ? Comment partager nos idées, nos questionnements et nos incertitudes ? Pourquoi, comment et quand proposer les différents outils de l’atelier d’écriture dans les animations d’éducation permanente, avec nos groupes locaux ? Quelles sont les étapes et les balises nécessaires aux ateliers d’écriture ? Ce projet d’atelier d’écriture poursuivait différents objectifs : d’abord, partager un temps de formation en équipe d’animateur. rice.s et se construire un vécu et un référentiel communs. Ensuite, vivre une méthodologie particulière d’atelier d’écriture dans une pratique d’éducation permanente pour appréhender autrement cette crise. Enfin, pouvoir encourager le transfert de compétences et de savoirs-faire entre animateur.rice.s pour construire un projet avec les publics. Un processus pédagogique à moyen terme est donc envisagé en vidéoconférence, à raison d’une fois par semaine pendant quelques mois, le temps du confinement.
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Partons en live" pour imaginer "l'après" confinement
Mars 2020, le Covid-19 frappe à son tour la Belgique et tous les secteurs d’activité. Une période d’incertitudes débute, où, dans un premier temps, nos activités d’Éducation permanente sont postposées avant de réaliser qu’aucun événement grand public ne verra le jour avant … une date qui, à l’heure actuelle, demeure toujours inconnue. Le flou qui règne sur le secteur et ses acteur.rice.s nous pousse à envisager une nouvelle approche de notre travail, pour entretenir le lien avec notre public et poursuivre notre objectif d’émancipation culturelle, économique et sociale dans une société en crise. Aussitôt confiné.e.s, des animateur.rices des Ciep Luxembourg et Namur échangent sur la possibilité de poursuivre leurs réflexions et de nourrir le débat malgré les mesures de distanciation sociale. Sans surprise, nous nous orientons vers une solution en ligne. Le caractère exceptionnel de la situation semble fertiliser le terrain des revendications et nous avons la sensation d’être dans un contexte favorable à une meilleure pénétration des valeurs du MOC dans les débats de société. À maintes reprises, dans les médias et ailleurs, on qualifie métaphoriquement le système d’avant crise comme une machine dont il faut à tout prix empêcher la relance. Dès à présent, les esprits semblent disponibles et même enclins à considérer d’autres manières de fonctionner. Puisque dénoncer l’inconvenance du système « d’avant » est désormais devenu plus audible, nous avons pensé que proposer des pistes de solution et de réflexion le serait encore davantage. C’est avec ce postulat comme fondement que va éclore le cycle de conférences en ligne « Partons en live ».
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Opération "draps blancs" contre la commercialisation de la santé et de la protection sociale
Si vous avez vu des draps et des affiches en soutien au personnel de santé apparaitre aux fenêtres et balcons aux environs du 7 avril, Journée mondiale de la santé, une partie trouve son origine dans l’appel d’un réseau européen affirmant le droit à la santé pour tou.te.s, son refus de la marchandisation de la santé et de la privatisation de la protection sociale. L’occasion pour de nombreux.ses acteur. rice.s de la santé de sensibiliser le grand public, en dépit du report d’autres actions prévues et malgré le confinement.
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Violences et confinement
Dès le début du confinement, il était clair qu’une période particulièrement difficile s’annonçait pour les femmes victimes de violences conjugales. Au moins trois caractéristiques de ce contexte venaient en effet renforcer trois des principaux éléments stratégiques des auteurs de violences conjugales : l’isolement, le contrôle et la peur. Beaucoup de femmes n’ont pas attendu le confinement pour connaitre ça. Désormais, les violences risquaient de s’intensifier, avec un passage plus rapide aux violences physiques et sexuelles graves et un risque accru de féminicides. Rapidement, ces craintes ont été exprimées de la part d’organisations féministes à travers tous les pays du monde touchés par la pandémie. Des instances internationales ont pris position pour inciter les gouvernements à y être particulièrement attentifs.
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Logement en temps de confinement
La crise sanitaire que nous traversons actuellement ne fait qu’aggraver des inégalités déjà présentes dans notre société. En effet, nous ne sommes pas toutes et tous égaux.ales face au virus, ni face à la quarantaine. Ce constat a été durement éprouvé tout au long du confinement avec nos militant.e.s et les personnes avec qui nous déployons notre travail d’éducation permanente sur Bruxelles.
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Solidarité pour lutter contre la vraie épidémie : l'indifférence
Depuis le début des mesures de confinement mises en place par le gouvernement Wilmès, les Jeunes Organisés et Combatifs (JOC), comme les autres organisations du MOC, ont dû relever un certain nombre de défis pour continuer à mener à bien leurs projets. Cette crise a impacté notre manière de travailler. Elle est aussi un révélateur des injustices et des inégalités. Elle permet de voir à quel point le système capitaliste dans lequel nous vivons ne promet qu’un avenir fait de peurs et d’incertitudes pour toute une génération qui se pose plus que jamais la question du sens. La peur de la crise économique, l’absence de perspectives heureuses et la crainte d’une dérive sécuritaire avec les nouvelles technologies de traçage font prendre conscience aux jeunes militant.e.s qu’il est vital de s’organiser pour lutter pour la mise en place d’un monde d’après qui soit plus juste et plus solidaire.
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Les Hommes sont comme des lapins, ils s'attrapent par les oreilles". Les ateliers de désintox, des spots éclairants
Depuis quelques mois, l’équipe du CIEP de la province de Namur propose à tous, citoyen.ne.s et associations, de participer un atelier de désintoxication du langage pendant une demi-journée. Une démarche d’éducation permanente nécessaire et salutaire en ces temps où les mots servent plus que jamais d’outil de manipulation des esprits et des comportements, au service d’un modèle de société et d’une certaine vision du monde. Hier, on allait au CPAS. Aujourd’hui, on va au CPAS. « Et ? », me direz-vous. Et, vous répondrai-je, le diable se cache dans les détails. Ou plutôt dans les initiales en l’occurrence ici, puisque le « A » signifiait hier « aide », et aujourd’hui « action ». Le droit d’être aidé.e est devenu le devoir de prouver qu’on fait tout ce qu’il faut pour s’en sortir –pardon, ce qui est exigé de nous par les institutions qui « donnent » – puisque l’injonction d’action se situe désormais du côté des gens, et plus des institutions.
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Esperluette n° 105 – Juillet/Août/Septembre 2020

La Sécurité sociale, notre meilleure protection face à la crise. Renforçons-là ! Une Sécurité sociale de l'alimentation?
La récente crise sanitaire à laquelle la planète entière a été confrontée a mis en évidence l’importance de repenser notre alimentation et le système alimentaire dans sa globalité. En effet, le confinement d’une grande partie de la population, la fermeture des frontières et les restrictions des déplacements, tant des travailleur.euse.s que des marchandises ont montré notre dépendance à une agriculture et une production alimentaire mondialisée d’une part, à un système agro-alimentaire industriel d’autre part. Dès le début de la crise, des voix se sont fait entendre pour alerter les politiques sur les risques auxquels, partout dans le monde, les populations étaient confrontées : pénurie alimentaire, manque d’accès à une nourriture de qualité pour raisons financières, coupure dans les filières d’approvisionnement, etc. Cette situation a donné lieu à de nombreuses réflexions sur la résilience de notre système alimentaire. Pourquoi ne pas faire, comme le proposent certain.e.s, du droit à l’alimentation un pilier à part entière de la Sécurité sociale ? N’est-elle pas également une charge sociale, qui affecte l’entièreté de la population ?
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Décolonisation des esprits et de l'espace public
L’année 2020 restera gravée dans nos mémoires. Les mois venant de s’écouler nous ont contraints à une réflexion sur notre travail pour l’ajuster au mieux aux besoins urgents de nos publics. La crise de la Covid-19 a révélé l’accroissement des inégalités, des précarisations ainsi que les possibles mécanismes de solidarité à mettre en œuvre. Face à cette crise, les tensions déjà présentes se sont accentuées et l’exaspération des citoyen.ne.s s’est faite davantage ressentir : nous pensons notamment au meurtre de George Floyd aux USA, suivi de manifestations contre le racisme et les violences policières, au déboulonnement de statues à l’effigie de personnages historiques ayant participé à la colonisation du Congo et, par ailleurs, à la montée des mouvements extrémistes racistes et la libération d’une parole décomplexée, etc. Tous ces faits attestent de la nécessité criante de décoloniser les esprits et l’espace public.
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Voyage d'immersion au pays de la Téranga: le Sénégal
Début 2020, quatorze participant.e.s provenant de la CSC, des JOC, de la Mutualité chrétienne et du CIEP MOC de Liège-Verviers-Eupen se sont rendus au Sénégal pour un séjour d'échanges et de rencontres avec les partenaires de WSM sur place : la CNTS (syndicat), le GRAIM (appui aux mutuelles de santé) et Action Jeunesse Environnement (AJE). Une aventure formatrice et riche en découvertes des réalités économiques, sociales et culturelles du pays.
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A la conquête du débat dans l'espace public avec le 'Porteur de paroles'
Pour transformer la société et y insuffler davantage de participation, différents outils méthodologiques ont été développés par les associations d’éducation populaire, permettant de libérer la parole des citoyen.ne.s, tout en confrontant et analysant leurs points de vue. Dans nos pratiques, le contact avec Monsieur, Madame tout le monde dans l’espace public, n’est pas évident surtout lorsque nous lui proposons un débat ou désirons récolter ses avis et témoignages. Bien souvent, les animateur.rice.s rencontrent des objections et se heurtent à des oppositions. Pourtant, il nous semble essentiel de tester la démocratie participative et de mettre en place des dispositifs d’intervention en dehors de nos locaux pour toucher largement ce public. L’objectif de cette fiche pédagogique est de se pencher plus particulièrement sur le dispositif « Porteur de paroles »1 . Inventé en 2002 par l’association française Le Lézard et largement diffusé par les coopératives d’éducation populaire françaises, le dispositif «  Porteur de paroles » permet d’engager un débat dans un lieu public avec des inconnu.e.s autour d’une question construite et de recueillir leurs paroles pour réaliser une exposition en rue. Représentant une force politique, cette dernière va nourrir le débat et la réflexion des autres passant.e.s, mais aussi impacter les conceptions sociétales et les revendications du secteur associatif.
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Esperluette n° 106 – Octobre/Novembre/Décembre 2020

Confinement comme révélateur des enjeux syndicaux en matière de télétravail
Les périodes de confinement vécues en 2020 resteront dans les mémoires. Jamais nos habitudes n’avaient été à ce point chamboulées, y compris au niveau professionnel. Durant la crise, le télétravail, même s’il ne concerne pas tout le monde, est devenu la norme pour de nombreux. ses travailleur.euse.s ; il a permis d’assurer la pérennité du fonctionnement de beaucoup d’entreprises, organisations et administrations durant le confinement et de surmonter les réticences et préjugés à propos du travail à distance. Cette forme d’organisation du travail a des conséquences multiples en termes de gestion du temps, d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, de frais professionnels et de mobilité notamment. Le télétravail pourrait bien se systématiser au-delà de ces périodes de crise. Selon une étude menée par le BDO auprès de télétravailleur.euse.s, neuf employé.e.s sur dix veulent continuer à télétravailler entre un à trois jours par semaine, après l’assouplissement des mesures contre le coronavirus1 . Toutefois, de nombreuses entreprises ne disposent toujours pas de politique de télétravail. Il faut se pencher sur la manière dont on peut prévoir cette possibilité dans chaque entreprise… en passant systématiquement par la concertation sociale.
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Racisme: un système à déconstruire! S'interpeller en mouvement pour agir!
Hérité du passé, le système de domination structurel capitaliste, patriarcal et raciste dans lequel nous vivons transpire quotidiennement dans le mode d’organisation de notre société. Comme toute vocation d’un système, il vise à se perpétuer indépendamment de l’intention individuelle de ceux et celles qui œuvrent activement à le transformer. Depuis des années, le MOC et ses organisations luttent contre cette triple domination plus spécifiquement subie par le monde populaire particulièrement fragilisé par la domination capitaliste. Pour stimuler la solidarité et renforcer le rapport de force dans l’action collective, certains phénomènes explicatifs, comme le néolibéralisme, le capital culturel et la situation socio-économique, sont mis en exergue. La lutte contre la domination capitaliste est depuis toujours le fer de lance de nos organisations, laissant de ce fait, de nombreuses dominations liées au système patriarcal et raciste invisibilisées.
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Ici l'ombre, une naissance en confinement
Le projet Ici l’ombre est né en avril 2020 dans le contexte de crise mondiale et de changements drastiques des modes de vie suite à l’arrivée du Covid-19. Ce contexte questionne chacun.e au niveau personnel mais aussi professionnel, en tant qu’animateur.rice en Éducation permanente : comment mener des projets d’Éducation permanente dans ce contexte d’isolement forcé ? Quelles sont les problématiques rencontrées par les citoyen.ne.s et qui ne sont pas forcément relayées dans les médias traditionnels ? Ces questions ont été le point de départ du projet.
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Les recherches-action participatives pour construire le "pouvoir populaire"
Née dans la deuxième moitié du XIXe siècle, présente à plusieurs époques et dans différents lieux, l’enquête populaire a connu différentes dénominations : enquête ouvrière (Marx, 1880), enquête sociale (Belgique, 1920), conricerca [co-recherche] (Italie, 1950), investigación-acción participativa [recherche-action participative] (Colombie, 1960 et France, 1970), militancia de investigación [militance de recherche] (Argentine, 2000). Aujourd’hui, les pratiques les plus récentes sont connues sous le nom de Workers’ Inquiry [enquête des travailleur.euse.s] (au RoyaumeUni), de Recherche militante (en France, en Belgique et en Italie). Certains points communs caractérisent ces différentes enquêtes. En premier lieu, la finalité. L’emploi des termes « recherche » ou « enquête » n’est pas à entendre dans un sens scientifique ou académique. S’il s’agit bien de produire des connaissances, la finalité est la constitution de sujets collectifs qui s’organisent pour agir en vue d’un changement souhaité par eux-mêmes. Les critères de validité de ces formes de recherche sont la pertinence et l’utilité pour les acteur.rice.s. Ensuite, cette recherche est conçue et menée par les acteur.rice.s avec des intervenant.e.s externes qui les soutiennent et les accompagnent dans le respect de la centralité des personnes concernées par la problématique et la lutte, et aussi dans une posture d’allié.e.s de celles-ci. Cette fiche pédagogique analyse des expériences de recherche-action participatives développées en Amérique latine dans les années 70
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Démocratie

Démocratie n°1- Janvier 2020

Des freelancers parmi les nouveaux affiliés de la CSC
Depuis juin 2019, la CSC affilie désormais les travailleur·euse·s sous statut indépendant, que ce soit à titre principal ou à titre complémentaire, en personne physique ou même en société, pour autant qu’il·elle·s ne soient pas employeur·euse·s. Mais pourquoi opérer un tel tournant ? À quelles évolutions du monde du travail cela correspond-il ? Et pourquoi est-il pertinent d’étendre la protection syndicale à cette catégorie de travailleur·euse·s ? Éclairage.
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Parcours d'accueil : quand les primo-arrivants co-créent les dispositifs d'intégration
Dans un contexte de polarisation de la société autour d’enjeux politiques centraux, telle que la question migratoire au cœur des débats depuis 2015, trouver des solutions innovantes en termes de cohésion sociale présente un défi majeur pour une ville comme Bruxelles. C’est ce que se propose de faire le projet de recherche CAMIM – « Co-créons un Meilleur Accueil et une Meilleure Intégration des Migrants à Bruxelles » –, reflétant l’analyse collective de primo-arrivant·e·s, travailleur·euse·s sociaux·ales de l’asbl VIA et chercheur·euse·s de l’ULB. En voici un aperçu à mi-projet.
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Vers une civilisation de la gratuité ?
Gratuité de l’eau, des transports publics, des cantines scolaires, des bibliothèques... La gratuité est de plus en plus invoquée comme solution pour corriger les inégalités sociales et les difficultés d’accès à certains biens et services . On voit d’ailleurs des initiatives et des expérimentations de gratuité se développer un peu partout en ce sens. Mise au service d’un projet de civilisation, la gratuité donne à repenser notre modèle de société pour qu’il soit plus juste, démocratique et écoresponsable.
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Je ne travaille plus pour mon recteur, mais pour Greta
Malgré son rôle discret, la communauté scientifique est une pierre angulaire de la lutte contre le réchauffement climatique. Par ses recherches. Mais pas seulement. L’urgence climatique a amené certain·e·s scientifiques à sortir de leur devoir de réserve et à revendiquer dans la rue aux côté des Youths for Climate les transformations indispensables à la préservation de la planète. Julia Steinberger membre du GIEC en fait partie. À l’invitation de Climat et Justice sociale, elle exprime son point de vue personnel sur les apports et les limites des scientifiques dans ce combat.
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Démocratie n°2- Février 2020

Lutter contre le néolibéralisme malgré la répression
Les mobilisations citoyennes ont émergé dans le monde entier ces derniers mois, dévoilant des revendications multiples, mais aspirant toutes à plus de justice sociale, de démocratie et de liberté. Du Soudan à Hong Kong, en passant par le Liban, l’Europe ou encore l’Amérique latine, nombreux·ses sont les citoyen·ne·s qui sont descendu·e·s dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à des régimes se caractérisant par un usage de la répression disproportionnée face à ces mouvements. Focus sur l’Amérique latine, en pleine ébullition.
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Répondre aux attaques syndicales : pistes de réflexion
La question des luttes sociales et syndicales, et de leur remise en cause fait l’objet d’une grande attention. Il s’agit là d’une des composantes du détricotage des avancées en matière sociale et de conditions de travail. L’Observatoire belge des inégalités s’est penché sur les critiques émises à l’encontre des syndicats en cherchant à mettre en lumière l’origine, les effets et les formes qu’elles prennent aujourd’hui dans le discours populaire, médiatique et politique. L’heure n’est pas au défaitisme, mais à la réflexion sur des réponses possibles pour améliorer la perception sociale des syndicats. Éclairage.
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Santé des hôpitaux : c'est grave docteur ?
De réformes structurelles en réformes de son mode de financement, le secteur hospitalier a progressivement dévié de son objet social, le soin, au profit d’une approche toujours plus gestionnaire. C’est pour remettre l’humain au centre du jeu dans les relations avec le·la patient·e qu’est né le mouvement des Blouses blanches. Ses revendications peinent à être entendues par les employeurs, mais la situation n’est pas à l’arrêt. L’espoir vient notamment d’un nouveau fonds qui leur est destiné.
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Démocratie n°3- Mars 2020

Grève des femmes : des casseroles au sol et les femmes debout !
Le 8 mars 2019, un appel à la grève féministe invitait les femmes du monde à se mobiliser pour revendiquer leur juste place dans la société. En Belgique, le mot d’ordre a été suivi par des milliers de femmes qui ont soit arrêté le travail, soit défilé dans les rues de la capitale. Un an plus tard, le mouvement s’est intensifié. Vie Féminine s’est activement mobilisée pour cette grève, qu’elle considère comme un moyen de plus de révéler un rapport de forces inégal et un levier d’émancipation pour construire une société égalitaire, solidaire et juste.
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Chili : le crépuscule de transition démocratique inachevée
Si le soulèvement populaire qui secoue le Chili depuis plus de trois mois était hautement probable, sa magnitude a cependant quelque chose d’inédit. Au-delà d’un malaise social exprimé dans la rue avec une violence peu ordinaire, cette révolte prétend décadenasser la matrice socio-politique néolibérale d’une transition démocratique qui n’est jamais parvenue à véritablement solder l’héritage de 17 ans de dictature militaire. Cette crise pourrait déboucher sur l’élaboration d’un nouveau pacte social (version optimiste) ou voir émerger une réponse autoritariste et réactionnaire (version pessimiste).
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Travailleuses domestiques sans-papiers, la lutte au grand jour
Créée en 2018, la Ligue des travailleuses domestiques regroupe des femmes sans-papiers vivant dans l’isolement, la peur et des conditions de vie précaires malgré leur rôle indispensable au fonctionnement de notre société. Aujourd’hui, elles sortent de l’anonymat pour révéler au grand public leur situation et pour revendiquer, entre autres, une régularisation par leur travail mais aussi la lutte contre l’exploitation et les violences dont elles font l’objet au quotidien.
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Démocratie n°5- Mai 2020

Scission des allocations familiales, bilan d'une réforme absurde
La sixième réforme de l’État a désormais été implantée dans les entités fédérées. Six ans après, on peut faire un premier bilan, notamment en ce qui concerne les secteurs de la sécurité sociale et en particulier ceux des allocations familiales et de la santé . Si dans le premier cas, qui sera examiné dans cet article, il se confirme que la scission est une absurdité, dans le second, celui de la santé, analysé prochainement, les conclusions seront plus nuancées. Explications.
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Entreprise libérée ou délibérée ? A propos de la démocratisation du travail
La parution consécutive de plusieurs ouvrages et témoignages ainsi que le large succès qu’ils ont rencontré dans la presse (managériale, mais pas seulement) ont contribué au retour remarqué des questions de participation et de démocratisation en entreprise. Difficile, en particulier, d’échapper aux témoignages d’employé·es ou de directions enthousiastes (qu’ils·elles soient issu·es du secteur privé, du secteur public ou encore du monde associatif) ou aux discours de coaches prônant/commerçant une « libération des travailleur·euses » ou une « réinvention de l’organisation » censées faire converger satisfaction – voire « bonheur » – au travail et efficacité. Comment comprendre ce succès et cet engouement ? Comment se saisir avec quelque recul critique de ces propositions, en dépit du consensus qui semble les entourer ? Au final, permettent-elles réellement de rencontrer l’objectif annoncé, et à quelles conditions 
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La Chine en Afrique et Amérique latine : défis et opportunités
Les initiatives internationales de la Chine sont multiples et diversifiées : préserver ses intérêts territoriaux et maritimes, assurer son approvisionnement en énergie et matières premières, ou encore investir dans les infrastructures de transport ou de télécommunication à l’étranger. Cette montée en puissance multidimensionnelle de la Chine dans le monde est de plus en plus visible dans les pays en développement. C’est particulièrement le cas en Afrique et en Amérique latine et aux Caraïbes (ALC), où les présences chinoises engendrent autant d’enjeux que de défis.
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Notre grande crainte, c'est le retour de l'austérité budgétaire
Avec la crise du coronavirus, la discussion budgétaire arrive à grands pas. La Commission européenne (CE) va publier ses nouvelles estimations du déficit des États et très probablement les estimations de leur déficit structurel. Il faudra être extrêmement vigilant pour qu’elle ne donne pas une image totalement noircie de la situation. Car si nous sortons de la crise du coronavirus avec un déficit structurel très important, cela signifiera le basculement immédiat dans un scénario d’austérité budgétaire. Il existe une stratégie pour l’éviter. Explications.
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Démocratie n°6- Juin 2020

Le socle des droits sociaux permettra-t-il de relancer l'Europe sociale ?
Les multiples stratégies en matière sociale exploitées par l’Europe dès sa création ont façonné le cadre social de l’action et le rôle des acteurs qui y sont impliqués débouchant tantôt sur de vraies possibilités, tantôt sur des impasses. Face aux urgences actuelles, la Commission von der Leyen annonce, dans sa communication, l’inscription de sa stratégie sociale dans le socle européen des droits sociaux. Cette orientation permettra-t-elle à l’Europe de construire une dimension sociale crédible qui soit en mesure de répondre aux défis sociaux et environnementaux auxquels sont aujourd’hui confrontés les États membres ?
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L'action collective sera déterminante dans le monde de demain
La crise sanitaire que nous traversons actuellement et la crise écologique et sociale dont l’ampleur pourrait être encore plus importante si nous ne changeons pas urgemment de cap, soulèvent de nombreuses interrogations sur le futur de notre société. Relance, Green New Deal, société post-croissance, transition juste... à quoi ressemblera le monde de demain ? Et quels rôles y joueront les acteurs syndicaux, au niveau belge et européen ? Éléments de réponse avec deux responsables syndicaux.
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Le Covid-19, crash-test pour la démocratie belge
Sur le plan institutionnel, le Covid-19 a provoqué en Belgique un double électrochoc. D’abord, après seize mois d’affaires courantes, un gouvernement de plein exercice est constitué, dirigé pour la première fois non pas par un Achille, mais par une Amazone, avec l’appui de dix partis. Ensuite, les armées fédérale et fédérées marchent en cadence grâce à une concertation étroite. Les Belges, habitué·es à la polyphonie voire à la cacophonie, n’en croient pas leurs oreilles : les autorités parlent à l’unisson. Ne nous laissons cependant pas envoûter. On l’a dit et redit : le Covid-19 tape où cela fait (déjà) mal. Ce constat vaut pour nos institutions aussi.
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Démocratie n°7/8 - Juillet/Août 2020

La place des femmes dans les jeux vidéo : inégalités de genre et sexisme
La période de confinement a permis à une frange de la population d’accorder plus de temps à certaines occupations, comme les jeux vidéo et le visionnage de streams sur des plateformes telles que Twitch. Souvent symbole d’évasion, le jeu vidéo est un média de plus en plus popularisé s’adressant aux personnes de tout genre et de tout âge. Des inégalités de genre subsistent toutefois tant au niveau de la production que du contenu même des jeux, ce qui amène à questionner la place des femmes dans le monde du jeu vidéo.
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Quand la musique sonne même en temps de crise
Début 2020, le confinement s’est abattu sur une grande partie du monde, figeant tout ou presque sur son passage. Le secteur culturel, et la musique plus particulièrement, n’ont pas été épargnés : en quelques jours à peine, le coronavirus a provoqué un impact durable sur le monde musical. Quel(s) rôle(s) la musique a-t-elle joué(s) pendant la pandémie du Covid-19 ? Et quelle sera sa place dans ce monde post Covid-19 qui se dessine tout doucement à l’horizon ? Décryptage.
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Décoloniser les esprits Interview
Dans cette période où le meurtre de George Floyd ravive les questionnements liés au racisme, nous avons interrogé Nadia Nsayi sur la nécessité de mener le processus de décolonisation jusqu’à son terme pour que nous puissions, tant en Belgique qu’au Congo, regarder l’histoire de la colonisation sans fard. Et pour que nous puissions envisager la construction d’un futur commun plus juste pour toutes et tous.
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Démocratie n°9- Septembre 2020

Crise et pandémie : des cartes blanches au changement social ?
La pandémie de Coronavirus a interrompu une vague historique de manifestations et de révoltes citoyennes initiée en 2019. Mais les mouvements sociaux n’ont pas disparu pour autant. Bien au contraire, ils ont été particulièrement actifs pendant le confinement, se montrant capables de s’adapter à la situation et de reconfigurer rapidement leurs actions. Aux côtés des intellectuel·les progressistes, ils ont entre autres cherché à interpréter la crise et la pandémie. Mais leur vision parviendra-t-elle à s’imposer dans le flot de productions que la crise a générées tant à gauche que du côté des réactionnaires et des capitalistes ? Éclairage.
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Santé défédéralisée : un premier bilan globalement nuancé
La sixième réforme de l’État a désormais été implantée dans les entités fédérées. Six ans après, nous pouvons dresser un premier bilan, notamment en ce qui concerne les secteurs de la sécurité sociale et en particulier ceux des allocations familiales et de la santé. Si dans le premier cas , nous avons confirmé que la scission était une absurdité, dans celui-ci portant sur la santé et l’aide aux personnes, nos conclusions sont plus nuancées. Explications.
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D'urgence de véritables politiques macroéconomiques !
« Des réductions salariales et des dépenses publiques insuffisantes sont la voie directe vers une autre grande dépression » écrit l’économiste Heiner Flassbeck début août 2020. Il nous alerte sur le fait que des pays comme les États-Unis et l’Allemagne se dirigent pourtant dans cette direction. Nous l’avons interviewé pour faire le point sur les politiques socioéconomiques européennes et internationales du moment.
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Démocratie n°10- Octobre 2020

Covid-19 : une fenêtre d'opportunité pour revaloriser l'aide à domicile ?
La pandémie a rendu visibles certains métiers traditionnellement dévalorisés tels que l’accompagnement à domicile : aides-familiales, aides-ménagères, aides-soignantes, gardes à domicile. Mais elle a aussi aggravé leur situation. Elle a porté au-devant de la scène nombres de leurs enjeux, liés notamment à la faible reconnaissance des métiers féminisés ainsi qu’à la position d’infériorité de certain∙es intervenant∙es du secteur socio-sanitaire dans la gestion de la crise. Des pistes pour permettre de « travailler avec le virus » doivent être discutées et mises en place pour que ces métiers essentiels continuent de fonctionner et de rester attractifs.
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Télémédecine et crise sanitaire : réflexions éthiques et politiques
Dans la gestion de la crise sanitaire, de multiples objets et dispositifs techniques ont été utilisés. Parmi ceux-ci, les technologies et applications qui ont permis la réalisation de vidéoconférences ont joué un rôle important. Ces technologies ne sont d’apparence peut-être pas parmi les technologies les plus « disruptives » et innovantes utilisées dans la crise. Elles auront néanmoins contribué à réaliser une mission paradoxale, de prime abord presque impossible. Dans le domaine de la médecine, elles auront permis de maintenir des pratiques de soin à distance. Si la « télémédecine » a rendu de très nombreux services pendant la crise, sa mise en œuvre pose également différentes questions qu’il est important d’aborder. Explications.
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Dans l'informalité, on subit de plein fouet la crise sanitaire
La crise sanitaire du Covid-19 a provoqué depuis mars 2020 des confinements ainsi que de nombreuses restrictions à nos libertés de mouvement. Si certains pays ont eu la capacité de protéger leurs populations en enclenchant des mécanismes de protection sociale afin de leur fournir des revenus de remplacement indispensables pour leur survie, d’autres n’ont pas pu protéger leurs citoyen·nes de la même manière. Mais des mouvements sociaux se sont mobilisés pour pallier les failles.
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Sans-papiers : de l'oubli à l'abandon
Pour les personnes sans-papiers et exilées, la crise sanitaire engendrée par le Covid-19 a renforcé les inégalités sociales. Elles se sont retrouvées encore plus isolées et précarisées qu’à l’ordinaire : sans travail pour subvenir à leurs besoins et sans aucune protection face à la pandémie et ses conséquences. Cette situation les a poussées à sortir dans la rue pour réclamer leurs droits. Chloé Allen (anthropologue) et Rabia (militant sans-papiers) racontent comment le confinement a été vécu par ces hommes et femmes abandonné·es à leur sort et quelles questions cela pose pour le futur.
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Démocratie n°11- Novembre 2020

5G : où sont les gagnants et les perdants ?
Après la 1G (voix), 2G (SMS), 3G (web mobile), 4G (vidéo), nous voici à l’aube de la 5G pour le meilleur, mais aussi pour le pire... Les impacts de cette nouvelle technologie sont multiples et les choix politiques derrière ce « processus d’innovation » ne sont pas neutres. Ils visent avant tout l’optimisation du système socio-économique actuel de nature néolibérale. Il y a urgence pourtant à prendre en considération les nouvelles études qui soulignent les divers effets néfastes de la 5G sur la population, mais aussi sur l’environnement. C’est une question sanitaire, mais aussi démocratique. Explications.
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Pour un abandon du principe d'inemployabilité
Dans le champ de l’insertion socioprofessionnelle, les modalités d’accompagnement sont fortement façonnées par des injonctions liées au paradigme de l’État social actif. Elles conduisent à mettre un focus particulier sur les responsabilités individuelles des personnes demandeuses d’emploi. Pourtant, des alternatives existent, s’inscrivant dans la volonté de défendre des principes d’égalité et de dignité. C’est le cas avec une méthode prônant une intervention conjointe sur l’offre et la demande d’emploi. Explications.
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Etats des droits sociaux et syndicaux 30 ans après la chute du Mur
Le Mur de Berlin est tombé en 1989. Qu’en est-il de la convergence économique et sociale entre l’Europe orientale et occidentale 30 ans plus tard ? Quid du droit des citoyen·nes de l’Europe orientale à des emplois de qualité, à des salaires décents et à la protection sociale ? Qu’en est-il de leur droit à une représentation syndicale et à des négociations collectives comme levier pour une vie et un travail décent ? Et enfin, quelle « feuille de route » le mouvement syndical européen prévoit-il pour la convergence sociale entre l’Europe orientale et occidentale ? 
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Le Pérou va mieux protéger ses travailleur.se.s domestiques!
Le Congrès péruvien a adopté en septembre 2020 une loi visant à mieux encadrer les activités professionnelles de dizaines de milliers de travailleur·ses domestiques. C’est une formidable victoire pour les organisations partenaires péruviennes de WSM qui sont mobilisées pour que leur gouvernement ratifie et transpose la Convention 189 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) , le 30 septembre 2020 (loi n° 31047). Retour, avec Andrea Salazar et Felipe Vega, militants de la JOC Pérou, sur ce long combat mené par des milliers de femmes pour plus de justice sociale.
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Démocratie n°12- Décembre 2020

Déconstruire la pandémie pour ouvrir de nouvelles perspectives d'agir
Nous avons toutes et tous vécu à un niveau personnel, familial et professionnel les bouleversements liés à la pandémie de coronavirus. Mais d’un point de vue collectif et sociétal, quelle lecture peut-on faire de ces événements ? Qu’est-ce que la pandémie et les confinements qu’elle a occasionnés nous apprennent sur notre société, ses défaillances, ses angles morts qui font que pour certain·es plus que d’autres la crise a été un véritable cataclysme ? C’est au moyen d’une enquête populaire que le MOC et ses organisations ont décidé, avec leurs publics, de se saisir de ce nouvel espace d’apprentissage et de lutte pour comprendre, mais aussi pour agir collectivement.
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Budget des soins de santé, un vent d'espoir après la tempête ?
La pandémie de coronavirus a montré de manière prégnante la nécessité d’avoir un système de soins de santé performant pour toutes et tous. Pourtant depuis une dizaine d’années, c’est plutôt un désinvestissement dans les soins de santé qui s’est joué dans notre pays. De quelle manière et avec quelles conséquences sur la qualité et l’accessibilité des soins ? Pour y répondre, examinons le budget des soins de santé au cours de la dernière décennie, sa répartition et le processus de concertation qui le réfléchit. Cela permet de comprendre le contexte dans lequel la crise sanitaire a éclaté. Et pour le futur ? Que propose le nouvel accord de gouvernement sur le financement des soins de santé ? La nouvelle équipe en place au fédéral tire-t-elle les leçons du passé ? Réponse dans cet article.
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Pour une conversion du système économique
Comment changer l’économie ? Des milliers de jeunes, d’étudiant·es, de personnes engagées et d’expert·es en ont débattu fin novembre depuis Assise et en ligne dans le monde entier. Sarah Prenger a activement participé à cette conférence sur l’Économie de François qui s’est déroulée sur trois jours. Elle témoigne du processus mis en œuvre et des échanges d’idées entre jeunes pour convertir le système économique. « L’économie de demain doit prendre soin de toutes et tous, mais aussi tout autrement de la terre. Et François – le poverello d’Assise – peut nous aider à trouver le chemin, pour sortir de cette situation moyenâgeuse et pour aller vers un nouveau printemps ». Retour d’expérience.
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Perspectives

Perspectives n°115- Janvier/Mars 2020

Le capitalisme. Et après ?
De septembre à décembre 2019 s’est tenu le premier volet du cycle « Le capitalisme, et après ? ». Avec pas moins de seize activités comprenant conférences, ciné-débats ou encore visites, nous avons abordé avec vous trois rouages du capitalisme : la propriété, la production et consommation et la finance. Durant ces quatre mois, une phrase est revenue sans cesse lors de nos activités, un constat sur lequel tout le monde s’accorde : « cela ne peut plus durer ». De fait, le système capitaliste, tel que nous le connaissons, ne peut continuer à se développer, à la vue des urgences économiques, sociales et environnementales que nous connaissons aujourd’hui.
Mais quelles sont, alors, les alternatives ? Quelles sont les idées innovantes qui ont été présentées lors du premier volet du cycle ? Nous vous proposons, pour chaque rouage, deux idées-forces mises en avant par nos intervenants.
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Perspectives n°116- Avril/Mai 2020

Inégalités programmées : capitalisme, algorithmes et démocratie-
Le 7 février dernier s’est tenue à Louvain-la-Neuve la journée d’étude du Ciep : Inégalités programmées : capitalisme, algorithmes et démocratie1 . Les algorithmes sont des formules mathématiques qui facilitent notre quotidien, en paramétrant nos smartphones, moteurs de recherche et autres appareils des plus courants. Notre monde est aujourd’hui peuplé d’intelligences artificielles, soit des systèmes complexes d’algorithmes, mis au point dans le but de simuler une intelligence humaine. Bien loin de Terminator ou de la créature de Frankenstein, les intelligences artificielles que nous côtoyons le plus sont de l’ordre de Siri, de la petite voix de notre GPS ou encore de l’algorithme de Youtube, qui nous suggèrent des vidéos intéressantes, en se basant sur celles que nous avons déjà visionnées.
Ces algorithmes, d’apparence utiles voire indispensables, sont cependant loin d’être neutres et génèrent en réalité des conséquences graves sur les enjeux de genre, sociaux ou encore écologiques.
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Perspectives n°120 - Décembre/Janvier 2020-21

Migrants en transit : un état des lieux en province de Luxembourg-

Depuis octobre 2018, des migrants en transit sont présents dans le sud de la Wallonie et dans notre province. La situation de ces personnes soulève des enjeux humains, sociaux et politiques. Nous vous proposons d’en faire un état des lieux dans ce dossier.
Pour lire/télécharger l’analyse, cliquez ici – Pages 6-à 8

Le choux de Bruxelles

Le choux de Bruxelles n°111- Janvier/Mars 2020

La grève comme élément stratégique – Pg 2
Depuis 2016, la grève est au centre de la quatrième vague duDepuis 2016, la grève est au centre de la quatrième vague duféminisme : de la Pologne jusqu’en Argentine, elle est utiliséecomme une arme pour l’égalité salariale et la fin des féminicides.Surtout, depuis 2017, le collectif argentin Ni Una Menosappelle à une journée de grève féministe internationale pour le8 mars, qui se construit progressivement dans de plus en plusde pays. Dans l’État espagnol, elle prend en particulier uneampleur retentissante, avec 5 millions de personnes dans la ruepour le 8 mars 2018, et 6 millions de personnes pour le 8 marsdernier. Cette actualité de la grève féministe doit nous pousserà poser à nouveaux frais la question de la stratégie dont doitse doter le mouvement féministe aujourd’hui. Quelles sont lesparticularités de la grève féministe ? Quels débats stratégiquesy sont associés ?
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Le balai libéré, grève féminine prémices d'une expérience féministe ? – Pg 15
Le 25 février 1975, 37 travailleuses se mettent en grève. Dans la lignée des sablières de Wauthier- Braine, de l’usine des Jeans Salik ou de l’usine de cristal Val Saint-Lambert, les nettoyeuses de l’entreprise AMIC se lancent dans une expérience autogesde autogestionnaire qui durera quinze ans sous le nom du Balai Libéré. Sans tionnaire être féministe, cette grève féminine conduisant à l’autogestion ne revêt-elle pas pour autant des aspects féministes en tant que processus d’émancipation et de remise en cause des rôles assignés au genre ? Le MOC est allé à la rencontre de quatre des derniers témoins d’une lutte inscrite dans son époque.
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Quelques pistes d’animation du jeu

Objectifs :

Sensibiliser aux principes généraux de la sécurité sociale, aux 7 branches qui la composent et à leurs impacts concrets dans la vie de chaque citoyen.ne

Porter l’attention sur le fait que certains groupes sont exclus de la sécurité sociale

Relayer les revendications de la campagne sur différents aspects de la sécurité sociale

Public cible : le grand public, ayant a priori peu de connaissances sur la sécurité sociale mais également les groupes locaux ou en formation.

Composition de l’outil : Dépliant

  • Les principes de la sécurité sociale sous forme de mots-clés
  • Les revendications de la campagne 2020
  • Un jeu « Où sont les bénéficiaires de la sécurité sociale ».

Possibilités d’animation :

En rue, dans l’espace public

Cet outil se veut ludique et pratique pour aborder les passant.e.s au sein d’un espace public. Il peut se dérouler en 2 ou 3 temps :

  • Accrochez les personnes grâce au côté ludique du jeu : « Voulez-vous nous aider à retrouver les bénéficiaires de la sécurité sociale dans ce dessin ? Connaissez-vous le jeu « où est Charlie ? », ceci en est une version sur la sécurité sociale. »
  • Laissez un temps de découverte et de recherche des personnages à la personne. Ceci peut se faire sur place ou plus tard chez elle. Le lien vers la page internet de la campagne permet à la personne d’être autonome.
  • Si la personne est restée proche de vous, entamez alors un échange avec ceux et celles qui le souhaitent pour expliquer la campagne 2020 et les revendications portées par le MOC.

Avec des groupes lors d’animation

Cet outil est aussi utilisable lors d’animation avec des groupes.

  • Demandez aux participant.e.s de citer les différents piliers/aspects de la sécurité sociale au sein de leur vie. Notez les réponses, sans les commenter, sur un tableau.
  • Distribuez par groupe de 2 ou 3 un dépliant, et demandez à chaque groupe de trouver les personnages bénéficiaires de la sécurité sociale.
  • En grand groupe, demandez d’abord aux participant.e.s si des choses les ont surpris.es, notamment par rapport à la liste réalisée au début de l’animation.
  • Passez chaque question en revue et :
    • Partagez les réponses pour ceux et celles qui ne les auraient pas trouvées. Il se peut que les participant.e.s trouvent d’autres réponses que celles qui sont prévues
    • Ecoutez l’audio pour en apprendre plus sur les personnages et les piliers de la sécurité sociale
    • Proposez aux personnes de réagir sur les vécus partagés.
  • Reprenez brièvement les 7 piliers de la sécurité sociale (voir l’article « un bien collectif qui nous change la vie »).
  • Demandez ensuite à chaque sous-groupe de se réunir à nouveau et de lister, selon eux.elles, 5 revendications pour améliorer la sécurité sociale.
  • Chaque groupe vient présenter ses revendications. Faites le lien avec les revendications de la campagne 2020.

D’autres possibilités d’animation existent : à vous de jouer !

Manuel d’animation du jeu (pdf)

Pour les solutions du jeu, c'est par ici 

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