BaniereCamp2 2013
 
Le 25 mai 2014, nous voterons pour élire les représentants du Parlement européen alors que la crise touche toujours une partie de la zone euro. Tous les Etats membres se sont engagés à réduire, dans des délais très (trop) serrés, leurs déficits et leur dette publique afin de sauver la monnaie unique, l’euro. Pour y parvenir, deux solutions sont envisagées: augmenter les impôts ou réduire de manière drastique les dépenses publiques. La réduction des dépenses est surtout appliquée car c’est la solution la plus « rapide » et politiquement la plus facile à mettre en œuvre.
fotolia julien-tromeurp5bisIn fine, les populations en subissent les conséquences avec une réduction de la qualité de vie, une diminution des services publics, un affaiblissement de la sécurité sociale et une fragilisation de la cohésion sociale.
 
Sous la pression de gouvernements comme la France et l’Allemagne, la crise de l’euro a été l’occasion de renforcer les pouvoirs de contrôle de la Commission européenne. Contrairement au Parlement, cette dernière n’a pas de réel compte à rendre devant les citoyens. Elle est, régulièrement, influencée par divers lobbies protégeant davantage les intérêts des multinationales que ceux des citoyens.
Par ailleurs, de nouveaux instruments tels que le pacte budgétaire européen ou le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), le mécanisme européen de stabilité (MES), ont été créés en dehors des traités et/ou sans consultation du Parlement européen, ni débats citoyens et médiatiques. … Ces décisions posent des questions de légitimité démocratique.
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Comment, dès lors, ne pas comprendre la méfiance du citoyen à l’égard de l’Europe et de ses institutions? Dans plusieurs pays de l’Union européenne (UE), les mouvements populistes et les partis extrêmes utilisent ce climat d’euroscepticisme, pour renforcer leur visibilité sur la place médiatique et politique. Première puissance économique mondiale, l’Europe représente 28 Etats, 500 millions d’habitants et un stock patrimonial de 60.000 milliards d’euros. Le budget total de l’UE représente 1% du PIB, autrement dit 1% des richesses produites en un an par les Etats membres, soit 150,9 milliards d’euros pour 2013.
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On en parle...
Esperluette n°78 (Octobre/Novembre/Décembre 2013)
Info CSC - Nov.2013
En Marche - Déc.2013
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