De la force à la violence, il n'y a que l'épaisseur d'une haie
Mener une réflexion sur la violence est une affaire complexe. Tout d’abord parce que les manifestations et les expériences liées à la violence sont plurielles et parfois difficilement appréhendables, voire perceptibles. Mais aussi parce que, au CIEP, nous souhaitions l’aborder avec ce qui fait le cœur de notre réalité, notre originalité résidant essentiellement dans la philosophie de notre travail d’éducation populaire et dans notre expérience accumulée d’une pédagogie émancipatrice, notamment à travers nos formations dans le champ socioculturel. C’est pourquoi nous avons décidé de cibler notre réflexion autour de ce qu’on nomme en sciences sociales et sciences politiques, la violence politique et nous avons cherché à voir comment nous pouvions y apporter un éclairage spécifique.
Comme si la réalité de demain ne devait pas être faite de l'utopie d'hier et d'aujourd'hui...
Réveille-toi, attrape ta machette et ta guitare!
Voilà un bel été même pas pourri qui se termine. Les occasions ont donc été belles, pour bon nombre d’entre nous, de profiter de ces moments de vacances pour aller déambuler dans l’un ou l’autre évènement culturel qui associe si bien le mot «été» à festival. Qu’on soit «fan de», «grand curieux», «issu du coin», il y a mille raisons de se laisser tenter au moins une fois sur l’été à participer à un de ces évènements. Et en soi, on peut considérer que la formule est globalement alléchante. Le festival (qu’il soit du conte, musical, théâtral, etc.) permet d’accéder à bon nombre de projets culturels et ce, dans une dimension collective et conviviale.
Je ne vous referai pas ici le discours sur le déclin de l’industrie du disque et le retour financier qu’un artiste peut espérer de son travail; on nous ressasse assez souvent que le festival est, aujourd’hui, à la fois cette «vitrine sur» et ce lien direct entre l’artiste, son oeuvre et le public.
Super donc! Allons-y tous et toutes, alors.